Artisanat Indien http://www.artisanatindien.com/ Histoire Des Amérindiens et Tourisme USA Mon, 16 Jan 2023 07:37:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.1.1 Les innombrables génocides et conflits de l’histoire des Amérindiens https://www.artisanatindien.com/les-innombrables-genocides-et-conflits-de-lhistoire-des-amerindiens/ https://www.artisanatindien.com/les-innombrables-genocides-et-conflits-de-lhistoire-des-amerindiens/#respond Sun, 15 Jan 2023 09:42:55 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=208 Il y a cinq siècles, lorsque Christophe Colomb a fait son grand voyage vers l’Amérique et l’a découverte, des millions de peuples indigènes habitaient déjà la terre.

Malheureusement, en raison des actions malveillantes des colons européens, telles que les massacres et les déplacements forcés entraînant des marches meurtrières, ainsi que l’introduction de maladies infectieuses jamais vues auparavant par les Amérindiens, qui ont causé une dévastation massive de leur population, leur population s’est considérablement réduite pour atteindre seulement 300 000 Amérindiens en 1900.

Les Amérindiens étaient divisés en de nombreux groupes sociaux qui couvraient une vaste zone géographique allant du Canada à l’Amérique centrale et au-delà. Deux cents langues étaient parlées et plus de deux cents nations ou tribus vivaient sur le continent, chacune d’entre elles s’épanouissant dans une culture unique.

La situation des nations amérindiennes au cours du 20e siècle

Les nations amérindiennes ont connu des progrès et un développement considérables tout au long du vingtième siècle. Elles ont commencé à lutter contre les politiques assimilationnistes et les systèmes d’attribution, s’efforçant d’obtenir de meilleures possibilités d’éducation ainsi que la prospérité économique. Cette évolution a conduit à l’adoption d’un certain nombre de lois qui ont considérablement modifié leurs conditions de vie, notamment l’Indian Citizenship Act de 1924, qui leur a accordé des droits de double citoyenneté, à la fois dans leurs nations et en Amérique.

En 1928, après plus de quatre ans de travaux de recherche et d’analyse détaillés, le rapport Meriam sur la situation des Indiens d’Amérique est publié. Ses conclusions révèlent une dure réalité concernant l’impact considérable de la loi Dawes sur les nations tribales. Grâce à ce rapport, des réformes politiques ont été entreprises pour améliorer les possibilités d’éducation, les soins de santé et les droits fonciers des peuples indigènes, ce qui a conduit le Congrès à adopter l’Indian Reorganization Act (IRA).

La loi de réorganisation indienne a permis d’éliminer les attributions individuelles et de restituer une partie des terres excédentaires aux nations tribales. Les Américains indiens ont ainsi bénéficié d’une opportunité importante d’autodétermination et de développement économique tout en préservant leur patrimoine culturel. De plus, cette loi reconnaissait que les tribus avaient un pouvoir souverain à l’intérieur de leurs propres frontières et un droit à l’autogouvernance.

De nombreuses nations ont progressivement commencé à créer des constitutions et à réorganiser leurs sociétés afin de gagner leur indépendance vis-à-vis des gouvernements des États. En raison de ce changement de pouvoir, les tribus amérindiennes ont pu prendre en charge des fonctions essentielles : établissements de santé, systèmes scolaires, programmes de services sociaux et domaines juridique et judiciaire. Suite à la promulgation de l’Indian Reorganization Act, et à la mise en œuvre de la Voting Rights Act de 1965, les Amérindiens ont obtenu le droit de vote et ont été protégés par l’Indian Civil Rights Act de 1968.

La relocalisation des tribus des Amérindiens

Les 5 tribus majeures civilisées d’Amérique ont reçu leur surnom en raison de leur capacité à s’adapter aux méthodes de l’homme blanc. Pour le gouvernement américain, elles constituaient une entrave au progrès et à l’expansion de ses frontières, ce qui explique leur présence parmi les principales cibles des prises de contrôle hostiles. Selon certaines hypothèses, cette situation est liée principalement à la possession par ces tribus d’un précieux territoire convoité par les autorités, mais aussi à un prestige considérable auprès des autres communautés amérindiennes en raison de leur immense succès en tant que sociétés établies. Pour les punir de leurs exploits, les Choctaw ont été contraints, contre leur gré, de quitter leur terre natale et de s’installer en Oklahoma, ce qui en fait la première tribu amérindienne à subir de telles circonstances.

En 1830, le président Andrew Jackson a promulgué l’Indian Removal Act, qui exigeait que les tribus indigènes reçoivent de nouvelles terres au-delà du fleuve Mississippi en échange des territoires qu’elles cédaient à l’intérieur des frontières américaines. Cette loi garantissait aux Amérindiens la propriété de leur nouvelle résidence, une protection contre toute forme d’intrusion ou de préjudice et le remboursement des frais de réinstallation. Malgré les preuves d’une assimilation réussie dans les tribus, Jackson était fermement convaincu que la culture amérindienne était vouée à l’échec. Par conséquent, il a défendu l’Indian Removal Act comme une action charitable et humaine de la part du gouvernement.

Contrairement à ses promesses grandioses, cette loi a entraîné une souffrance immense pour des milliers d’Amérindiens. En effet, de nombreux Choctaw ont été enchaînés et emmenés dans l’ouest du pays sans aucune aide ou provision substantielle de la part du gouvernement, un parcours cruel qui a apporté des souffrances et une terreur indicibles à ceux qui ont été forcés de quitter leur foyer. D’innombrables personnes ont péri en route par manque de produits de première nécessité. Dans les années 1830, divers groupes autochtones s’opposent avec véhémence aux efforts de relocalisation. Le refus de la nation Séminole d’évacuer son territoire a conduit à la deuxième guerre séminole, un conflit déchirant qui a causé une destruction d’une ampleur insondable en termes de vies humaines et de coût financier.

Malgré le refus des Creeks de partir, ils sont tout de même injustement expulsés en 1836. Tragiquement, sur les 15 000 personnes qui partirent pour l’Oklahoma lors de leur voyage forcé, près de 4 000 périrent de faim et de maladie. Les Cherokees ont refusé de quitter leur terre natale ; sous l’impulsion du chef de tribu John Ross, 16 000 signatures ont été soumises dans le cadre d’une pétition contre ce traitement injuste lors de sa comparution devant le Congrès. Malgré l’approbation de leur déplacement par le Congrès, la grande majorité des Cherokees rejette cette décision.

Dans un acte de terreur brutal, le gouvernement dépêche 7 000 soldats qui encerclent les Cherokees à la pointe des baïonnettes et les empêchent de rassembler leurs affaires. Par la suite, ils ont été contraints de parcourir plus de 1500 km jusqu’au territoire indien, et des centaines d’entre eux ont péri au cours de leur pénible voyage. En 1837, le président Jackson avait forcé plus de 45 000 Amérindiens à quitter leur territoire, dégageant ainsi 25 millions d’hectares pour la colonisation blanche et la lutte contre l’esclavage africain.

De la Révolution américaine à l’après-guerre

Les nations amérindiennes ont perçu la poussée d’expansion vers l’ouest des colons comme dangereuse pour leur vie, ce qui a conduit la majorité des tribus à se ranger du côté de la Grande-Bretagne pendant la guerre d’Indépendance. Les Creek, les Cherokees, et la plupart des Iroquois apportèrent un soutien substantiel aux opérations militaires britanniques. Néanmoins, aucun délégué autochtone n’a été invité à participer aux négociations qui ont mis fin à la guerre à la fin du 18e siècle. Par conséquent, toutes les terres situées à l’est du fleuve Mississippi ont été remises à la république américaine nouvellement établie sans tenir compte de leur contribution.

Le gouvernement fédéral et les nations Choctaw, Cherokee et Chickasaw ont conclu trois ans plus tard le traité de Hopewell, la première tentative de l’Amérique d’exercer son autorité sur les tribus amérindiennes. En vertu de ce traité, plus de 60 000 acres de terre ont été cédés en échange d’une protection contre Washington et de l’assurance de la restitution des propriétés acquises au cours du conflit. En outre, des frontières ont été établies couvrant près des deux tiers de l’actuel Mississippi.

Au cours de près d’un siècle, le gouvernement a conclu près de 400 traités avec les Premières nations. La majorité de ces accords garantissaient que les peuples Indiens d’Amérique du Nord resteraient sur leurs terres sans être déplacées. En 1800, le président Thomas Jefferson a adopté un décret présidentiel, qui prévoyait la saisie de toutes les terres situées le long du fleuve Mississippi pour protéger la défense nationale. Absent de la conscience sur l’urgence de la négociation avec les tribus, de nombreuses violations des traités seront malheureusement commises par le président tout au long du processus.

Les premières relations entre les Amérindiens et les Européens

Les Amérindiens ont réagi chaleureusement à l’arrivée des Européens et se sont empressés d’échanger avec eux des articles inédits, notamment des outils tels que des couteaux, des haches, des chevaux et des fusils. Ces marchandises permettaient aux tribus amérindiennes de chasser ou de cultiver plus efficacement que jamais auparavant. Les tribus amérindiennes étaient particulièrement proches des commerçants français, qui ont débuté leur commerce de fourrures dès les années 1530, cultivant ainsi une relation forte entre les deux parties, qui se poursuit aujourd’hui.

Les Français ont fait un effort concerté pour respecter les territoires et les coutumes des Amérindiens, apprenant leurs langues et les traitant comme des alliés précieux. Les Français ont formé leur première colonie au Québec au début du XVIIe siècle, juste un an après la fondation de la ville de Jamestown par les Britanniques. Les indigènes n’en ont pas été perturbés et ont continué à participer à l’industrie de la fourrure. En effet, en raison de la relation solide qui s’était établie au fil du temps entre les deux parties, de nombreuses nations autochtones privilégiaient le camp de la France lors de conflits passionnés contre l’Angleterre.

Lorsque les premiers colons anglais sont arrivés en Virginie et ont établi Jamestown en 1607, leurs relations avec les Amérindiens ont commencé en termes amicaux. Les colons devaient compter sur la générosité de ces autochtones pour leur subsistance et leurs ressources. Toutefois, cette association mutuellement bénéfique a rapidement été détournée par John Smith, qui en a profité pour s’emparer de la nourriture par la force, ce qui a fini par susciter l’hostilité entre les deux parties.

La propagation des maladies après l’arrivée des colons européens

La présence des Européens a entraîné le déclenchement de maladies : la variole, la rougeole, la grippe, la peste bubonique, la diphtérie et la pneumonie, qui se sont abattues sur la population amérindienne sans prévenir. Leurs conséquences catastrophiques ont entraîné l’anéantissement de villages entiers à cause de ces maladies inconnues. À leur arrivée au début du 17e siècle, les Pèlerins ont remercié une puissance supérieure d’avoir trouvé une terre plantée de maïs et prête à être récoltée. En 3 ans, près de 90 % des habitants des côtes amérindiennes ont été décimés par les maladies transportées par les navires de commerce européens.

En réalité, entre 15e et 19e siècle, plus de 10 millions d’Amérindiens ont perdu la vie à cause de l’importation de maladies en provenance des Européens. Les colons européens considéraient la propagation des maladies parmi les Amérindiens comme la volonté de Dieu, tout en l’utilisant contre eux. Le gouvernement américain a accordé 12.000 dollars en 1832 pour la vaccination de près de 70 % des tribus amérindiennes contre la variole. Néanmoins, le secrétaire à la Guerre a refusé de procéder à la vaccination des nations des Plaines du Nord dans une tentative d’affaiblir leur pouvoir lors des combats avec les forces militaires américaines.

Les Amérindiens : victimes de violence et de massacres

Les maladies européennes ont causé des pertes massives dans les populations amérindiennes. Cependant, le gouvernement américain a utilisé la peur et le racisme pour justifier ses guerres contre les populations indigènes. Deux des massacres les plus notoires et les plus déplorables, Wounded Knee et Sand Creek, ont entraîné la mort de centaines d’indigènes, notamment des femmes et des enfants. En outre, au milieu du 19e siècle, le président Abraham Lincoln a sanctionné la plus grande exécution de masse de l’histoire du pays.

Les colons ont fait des ravages sur la population amérindienne en utilisant diverses tactiques, notamment la maladie, le meurtre, le déplacement et la famine. L’éradication intentionnelle des troupeaux de bisons dans la région des Plaines fut l’une des mesures les plus dévastatrices pour les tribus amérindiennes. Le bison était essentiel pour de nombreuses tribus, en leur fournissant non seulement de la nourriture, mais aussi des armes, du combustible et des vêtements. La population de bisons était estimée à 30 millions au début du XIXe siècle. Cependant, à la fin de ce siècle, ce nombre s’était réduit à quelques centaines d’individus à l’état sauvage.

Les défis contemporains présents pour les nations amérindiennes

Les Amérindiens sont confrontés à une pléthore d’adversités, notamment la stagnation économique, des normes de logement inadéquates et une autonomie décroissante par rapport à leurs coutumes traditionnelles. En outre, les femmes et les enfants amérindiens sont touchés de manière disproportionnée par des taux alarmants de violence ainsi que par des problèmes de santé qui se traduisent par des taux de mortalité infantile importants.

La pauvreté des Amérindiens est nettement plus élevée que celle des autres groupes raciaux aux États-Unis, avec près de 30 % d’entre eux vivant sous le seuil de pauvreté. Malheureusement, ce chiffre est bien plus élevé pour ceux qui vivent dans les réserves ; plus de 52 % y vivent sous le seuil de pauvreté et ce pourcentage est le plus élevé au niveau national. Les opportunités économiques sont très limitées dans ces réserves, avec un taux d’emploi de 10 %, ce qui pousse de nombreux Amérindiens à abandonner leur foyer et à chercher du travail ailleurs.

Les communautés amérindiennes sont confrontées à une crise des sans-abri et du logement en raison de la prévalence de la pauvreté, du chômage et de l’insuffisance des ressources. Près de 100 000 familles amérindiennes n’ont pas de logement sûr, et plus de 40 % d’entre elles vivent dans des logements insalubres et surpeuplés. En réalité, seule la moitié de ces ménages dispose même d’un réseau d’égouts public capable de fournir un assainissement adéquat.

En comparaison avec d’autres groupes, les Amérindiens connaissent toute une série de problèmes de santé, tels que des taux de mortalité infantile plus élevés et une espérance de vie plus faible. Les tentatives de suicide, l’alcoolisme, la toxicomanie et les décès liés à l’alcool sont cinq fois plus élevés dans les communautés amérindiennes que dans leurs homologues blancs. Ce contraste dans la perspective d’autosoins parmi ces communautés peut être lié à leur exposition prolongée aux traumatismes, ainsi qu’aux disparités économiques auxquelles ils sont confrontés.

Les Amérindiens sont exposés à un risque disproportionné de syndrome d’alcoolisme fœtal et d’abus de méthamphétamine. Selon l’estimation, cette situation a entraîné une augmentation des crimes violents tels que les homicides, les voies de fait graves, les viols, la maltraitance des enfants, etc. En outre, les populations amérindiennes présentent l’un des taux les plus élevés de surdose d’opioïdes parmi les groupes raciaux/ethniques – juste derrière les Indiens d’Alaska dans toute l’Amérique.

Les femmes amérindiennes sont tragiquement confrontées à des niveaux de violence élevés, 85 % des femmes ayant été victimes de violences au cours de leur vie. Elles sont plus susceptibles d’être agressées physiquement et sexuellement que les autres groupes de femmes et constituent également une part alarmante des victimes du trafic sexuel. La grande majorité de ces infractions sont commises par des non-Américains, mais une faille juridique empêche les autorités tribales de poursuivre les auteurs de ces actes dans les réserves.

Depuis des décennies, des milliers de femmes amérindiennes ont disparu ou ont été assassinées aux États-Unis. La violence sauvage et un taux de poursuites scandaleusement bas sont quelques-uns des principaux facteurs qui perpétuent cette tragédie. De plus, aucune base de données fédérale ne permet de suivre ces cas avec précision, ce qui laisse un nombre incalculable de victimes dans l’ombre.

À la fin du XXe siècle, après des recherches approfondies, 25 % des femmes autochtones ont été victimes d’une stérilisation forcée imposée par la politique du gouvernement américain – et près d’un cinquième d’entre elles étaient alors en âge de procréer. En effet, ces résultats sont profondément troublants et révèlent un acte flagrant de génocide commis contre les Amérindiens.

Les femmes amérindiennes ont malheureusement été maltraitées en raison de leur visibilité marginale, de leur petit nombre et des législations qui permettaient aux politiques de stérilisation éthiquement inacceptables du gouvernement de ne pas être révélées. De nombreuses audiences, articles de presse, reportages d’investigation et conversations avec les personnes concernées ont été nécessaires pour que les graves conséquences personnelles, familiales et tribales des stérilisations obligatoires soient portées à la connaissance du public.

Malgré les nombreux défis auxquels elles sont confrontées, les nations amérindiennes ont connu des succès remarquables ces dernières années, au premier rang desquels l’incroyable croissance des collèges et universités tribaux (TCU). En plus des cours traditionnels tels que la chimie, l’ingénierie et les mathématiques, les étudiants des TCU s’intéressent à la culture autochtone. Il existe également des programmes d’aide financière qui rendent la TCU très abordable pour les apprenants autochtones.

Les lois d’intégration à la culture américaine

À la fin du XIXe siècle, le Congrès a promulgué l’Indian Appropriations Act, qui a créé le système des réserves. En conséquence, les Amérindiens ont été contraints de déménager une fois de plus. Malgré les promesses de nourriture et de fournitures essentielles faites par le gouvernement américain, ces promesses ont souvent été négligées. Les tribus ont reçu des terres stériles avec des ressources limitées pour la production agricole. En conséquence, de nombreuses anciennes nations de chasseurs-cueilleurs ont eu du mal à faire fonctionner l’agriculture, ce qui a entraîné des crises telles que la famine et les maladies.

Les autorités américaines ont imposé le port de vêtements américains, la pratique de l’anglais et le christianisme aux Amérindiens. En outre, les enfants étaient envoyés dans des pensionnats avec interdiction d’utiliser leur langue maternelle et sans autre choix que d’abandonner les styles vestimentaires et les coupes de cheveux traditionnels. En 1887, le gouvernement américain a adopté la loi Dawes ou General Allotment Act pour stimuler leur intégration dans la culture américaine. Grâce à cette loi, la propriété foncière tribale est transformée en propriété individuelle, les Amérindiens étant soumis à l’autorité de l’État plutôt qu’à celle de la tribu, et perdant souvent leur affiliation tribale.

Le système d’attribution a remplacé les réserves, et les ramifications ont été destructrices pour les tribus amérindiennes. La superficie de leurs terres a été réduite de plus de la moitié, ce qui a permis aux colons blancs d’accéder à des surfaces encore plus grandes. Même si elles possédaient un sol de qualité pour l’agriculture, de nombreuses populations indigènes ne pouvaient pas payer ce qui était nécessaire pour le cultiver avec succès. L’allotissement a donc épuisé l’autorité tribale ainsi que tout espoir de récupérer les anciennes terres des nouveaux colons.

Conclusion

Alors que la prise de conscience des défis auxquels sont confrontés les autochtones et leurs communautés s’accroît avec l’augmentation du nombre de rapports, des mesures significatives sont prises au Congrès pour aider à combattre ces problèmes. L’introduction des lois a amorcé une évolution vers un changement mesurable. Malgré cela, d’énormes progrès sont encore nécessaires pour que les populations autochtones soient traitées équitablement et pour réparer des centaines d’années d’injustice, notamment la violence et la pauvreté endémiques, ainsi que les épidémies de santé qui touchent ces communautés de manière disproportionnée.

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Découvrez les meilleurs proverbes amérindiens https://www.artisanatindien.com/decouvrez-les-meilleurs-proverbes-amerindiens/ https://www.artisanatindien.com/decouvrez-les-meilleurs-proverbes-amerindiens/#respond Fri, 13 Jan 2023 07:40:20 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=204 La célébration de la riche histoire, des réalisations remarquables et des contributions significatives des Amérindiens est la tradition du mois national du patrimoine amérindien. Grâce à leurs enseignements, leurs histoires et leurs citations, ces sages ancêtres indiens ont transmis une multitude de connaissances. Leur profonde sagesse a traversé les siècles et constitue une source d’inspiration intemporelle dans notre vie quotidienne. Dans cet article, nous partagerons quelques-unes des meilleures citations amérindiennes qui reflètent leur sagesse et leurs croyances.

Les meilleures citations amérindiennes

Les instructions de vie des Lakota

« Les amis, faites-le de cette façon – ce qui signifie que, dans la vie, faites tout ce que vous pouvez faire de mieux, avec votre cœur et votre esprit. Et si vous le faites de cette façon, la puissance de l’univers viendra à votre aide, si votre cœur et votre esprit sont en unité. Quand vous êtes assis dans le cerceau du peuple, vous devez être responsable en raison de la relation entre toute la création. Et le mal d’un seul est le mal de tous. Et l’honneur de l’un est l’honneur de tous. Et tout ce que vous faîtes affecte tout dans l’univers. Si vous le faites de cette façon, c’est-à-dire si vous unissez vraiment votre cœur et votre esprit pour ne faire qu’un, quoi que vous demandiez, ce sera comme cela. »

Le chef Dan George, Nation Tsleil-Waututh

« Si vous parlez aux animaux, ils parleront avec vous et vous vous connaîtrez. Si vous ne leur parlez pas, vous ne les connaîtrez pas et ce que vous ne connaissez pas, vous le craindrez. Ce que l’on craint, on le détruit. »

Le chef Seattle, Duwamish

« L’humanité n’a pas tissé la toile de la vie. Nous ne sommes qu’un fil dans cette toile. Ce que nous faisons à la toile, nous le faisons à nous-mêmes. Toutes les choses sont liées entre elles. Tout est lié. »

Le chef White Eagle, Ponca

« Quand tu es dans le doute, sois tranquille et attends ; quand le doute n’existe plus pour toi, alors va de l’avant avec courage. Tant que les brumes t’enveloppent, reste tranquille, reste tranquille jusqu’à ce que la lumière du soleil se déverse et dissipe les brumes — comme il le fera sûrement. Alors agissez avec courage. »

Le chef Satanta, Kiowa

« J’ai entendu dire que vous aviez l’intention de nous installer dans une réserve près des montagnes. Je ne veux pas m’installer. J’aime errer dans les prairies. Là, je me sens libre et heureux, mais quand nous nous installons, nous devenons pâles et nous mourons. »

Sun Bear, Chippewa

« Je ne pense pas que la mesure d’une civilisation soit la hauteur de ses bâtiments en béton, mais plutôt la façon dont ses habitants ont appris à se comporter avec leur environnement et leurs semblables. »

Lone Man, Sioux de Teton

« J’ai vu que dans toute grande entreprise, il ne suffit pas qu’un homme dépende simplement de lui-même. »

Qwatsinas, Nation Nuxalk

« Nous devons protéger les forêts pour nos enfants, nos petits-enfants et les enfants à naître. Nous devons protéger les forêts pour ceux qui ne peuvent pas parler pour eux-mêmes, comme les oiseaux, les animaux, les poissons et les arbres. »

L’ancien d’Amérique du Nord

« Honorez le sacré. Honorez la Terre, notre Mère. Honorez les aînés. Honorez tous ceux avec qui nous partageons la Terre : les quadrupèdes, les bipèdes, les ailés, les nageurs, les rampants, les plantes et les rochers. Marchez dans l’équilibre et la beauté. »

Big Thunder Wabanaki, Algonquin

« Le Grand Esprit est en toutes choses. Il est dans l’air que nous respirons. Le Grand Esprit est notre Père, mais la Terre est notre Mère. Elle nous nourrit…… Ce que nous mettons dans le sol, elle nous le rend. »

Les autres citations d’Amérindiens

Le chef White Eagle, chef Ponca

« Va de l’avant avec courage. Quand tu es dans le doute, sois tranquille et attends ; quand le doute n’existe plus pour toi, alors avance avec courage. Tant que les brumes t’enveloppent, sois tranquille ; sois tranquille jusqu’à ce que la lumière du soleil se déverse et dissipe les brumes – comme elle le fera sûrement. Alors agissez avec courage. »

Le chef Dan George, Nation Tsleil-Waututh

« Que les étoiles emportent votre tristesse, Que les fleurs remplissent votre cœur de beauté, Que l’espoir essuie à jamais vos larmes, Et, par-dessus tout, que le silence vous rende fort. »

Crowfoot, guerrier et orateur Pieds-Noirs

« Accroche-toi à ce qui est bon, même si ce n’est qu’une poignée de terre. Accroche-toi à ce que tu crois, même si c’est un arbre qui se tient tout seul. Accroche-toi à ce que tu dois faire, même si c’est loin d’ici. Accroche-toi à ta vie, même si c’est plus facile de la laisser partir. Accroche-toi à ma main, même si un jour je serai loin de toi. »

Black Elk, Black Elk Speaks

« Et tandis que je me tenais là, j’ai vu plus que je ne peux le dire, et j’ai compris plus que je ne voyais ; car je voyais d’une manière sacrée les formes des choses dans l’esprit, et la forme de toutes les formes telles qu’elles doivent vivre ensemble comme un seul être. »

Heinmot Tooyalaket, chef Nez Perce

« Laissez-moi être un homme libre, libre de voyager, libre de m’arrêter, libre de travailler, libre de commercer où je choisis mes propres professeurs, libre de suivre la religion de mes pères, libre de penser, de parler et d’agir pour moi-même, et j’obéirai à toutes les lois, ou je me soumettrai à la pénalité. »

White Elk

« Si l’homme blanc veut vivre en paix avec l’Indien, il peut vivre en paix… Traite tous les hommes de la même façon. Donnez-leur tous la même loi. Donne-leur une chance égale de vivre et de grandir. Tous les hommes ont été créés par le même Grand Esprit Chef. Ils sont tous frères. La Terre est la mère de tous les peuples, et tous les peuples devraient avoir les mêmes droits sur elle… »

Elan Noir

« La Terre Sainte est partout. »

Le tribu Apache

« Il est préférable d’avoir moins de tonnerre dans la bouche et plus d’éclairs dans la main ».

Le tribu Hopi

« Tous les rêves sortent de la même toile. »

Le peuple Comanche

« Tous ceux qui sont morts sont égaux ».

Le tribu des Dakota

« Nous serons connus à jamais par les traces que nous laissons ».

Black Elk, Sioux Oglala et chef spirituel

« Qu’est-ce que la vie ? « C’est l’éclair d’une luciole dans la nuit. C’est le souffle d’un bison en hiver. C’est la petite ombre qui court dans l’herbe et se perd dans le coucher du soleil. La vraie paix. La première paix, qui est la plus importante, est celle qui vient dans l’âme des gens lorsqu’ils réalisent leur relation, leur unité, avec l’univers et tous ses pouvoirs, et lorsqu’ils réalisent qu’au centre de l’univers habite Wakan-Taka (le Grand Esprit), et que ce centre est vraiment partout, il est en chacun de nous. C’est la vraie paix, et les autres ne sont que des reflets de celle-ci. La deuxième paix est celle qui se fait entre deux individus, et la troisième est celle qui se fait entre deux nations. Mais avant tout, vous devez comprendre qu’il ne pourra jamais y avoir de paix entre les nations tant que l’on ne connaîtra pas cette paix véritable qui, comme je l’ai souvent dit, se trouve dans l’âme des hommes. »

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La singularité des principales tribus et ethnies de Madagascar https://www.artisanatindien.com/la-singularite-des-principales-tribus-et-ethnies-de-madagascar/ https://www.artisanatindien.com/la-singularite-des-principales-tribus-et-ethnies-de-madagascar/#respond Wed, 11 Jan 2023 10:37:31 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=199 L’île de Madagascar abrite à la fois des Malgaches et une variété de groupes ethniques qui ont conservé leurs coutumes et leurs traditions. Chaque groupe ethnique a sa propre culture et sa propre langue. Découvrez ici desgroupes ethniques et les types d’ethnies de Madagascar.

Les groupes ethniques de Betsileo

Sur l’île de Madagascar, un groupe ethnique connu sous le nom de Betsileo est situé dans la région la plus méridionale des hauts plateaux centraux. Les Betsileo sont un groupe de personnes qui vivent à Fianarantsoa et dans ses environs, dans le centre-est et le sud-est de Madagascar. Ils sont connus pour leur catholicisme et leur fervent culte des ancêtres.

Les Betsileo, cousins des Merina et originaires de l’archipel indonésien, constituent environ 12% de la population de l’île. Les esprits des ancêtres sont toujours vénérés, comme c’est le cas dans toutes les ethnies de Madagascar. En outre, toute maison dispose d’un endroit réservé aux ancêtres où le « ray aman-dreny » peut se rendre lors d’événements importants pour demander la faveur ou le conseil des esprits. Lorsqu’ils résident dans une autre région, « ceux qui ne cèdent pas » sont également des personnes très utiles.

Les touristes qui visitent le sud de Madagascar achèteront sans doute des objets artisanaux fabriqués à Fianarantsoa pour les rapporter chez eux en souvenir. Pour un séjour plaisant et réussi, l’aide d’une agence de voyage est indispensable, vous pourrez en trouver sur www.voyagemadagascar.com.

Les groupes ethniques Merina

Les Merina, qui représentent 25 % de la population du pays et résident sur les hauts plateaux centraux de la région d’Antananarivo, sont venus d’Indonésie ainsi que de Malaisie. Leurs caractéristiques physiques sont particulièrement révélatrices de leur héritage malais et indonésien. La monarchie merina, qui dominait l’ensemble de l’île avant le colonialisme, a permis de rassembler les Malgaches. Les aventures du roi Andrianampoinimerina, puis de son fils Radama, ont également laissé des traces dans l’histoire de la nation.

« Ceux des hautes terres », c’est ce que désigne leur nom. Ils y résident depuis le Xe siècle et sont réputés pour leurs commémorations de la « cérémonie du retournement des morts ». Ce processus, appelé « Famadihana », consiste à parler avec les esprits des défunts. Le retournement des morts est un rite qui consiste à recouvrir les dépouilles des ancêtres dans une nouvelle couverture. Cela permet de gagner leurs faveurs, d’obtenir la protection des « Razambe », ou ancêtres, face au mauvais œil, et d’assurer le bien-être de la famille.

Comme les ancêtres sont respectés lors de cet événement, il n’est pas permis de pleurer ou de montrer de la tristesse. Aujourd’hui, le rhum et les zébus sont les principaux ingrédients du buffet.

Les différents types d’ethnies à Madagascar

La République de Madagascar comprend actuellement, 26 millions de personnes, réparties en 18 groupes ethniques distincts, auxquels s’ajoutent les communautés ayant immigré récemment. Toutes les enquêtes montrent que le peuple malgache est principalement d’ascendance insulinde et austronésienne. Cependant, en se renseignant lors d’un voyage à Madagascar, vous serez agréablement surpris de découvrir qu’il s’agit d’une seule et même langue même s’il y a des changements, des croyances, une cuisine, un fihavanana, etc.

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Les symboles iconiques utilisés par les peuples amérindiens https://www.artisanatindien.com/les-symboles-iconiques-utilises-par-les-peuples-amerindiens/ https://www.artisanatindien.com/les-symboles-iconiques-utilises-par-les-peuples-amerindiens/#respond Sun, 08 Jan 2023 11:39:11 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=202 Les nombreux dialectes utilisés par les peuples indigènes en Amérique du Nord constituent les langues amérindiennes. De manière surprenante, chaque population autochtone possède sa propre langue, ce qui les rend incroyablement diversifiés. Depuis le premier contact entre les Blancs et les Amérindiens, plus de 300 langues distinctes ont été parlées par de nombreuses tribus. Bien que la diversité massive de cette population ait été considérablement réduite, environ 150 tribus ou réserves subsistent en Amérique du Nord – 12 se trouvent à l’intérieur des frontières américaines et 60 habitent les régions nordiques.

Les tribus amérindiennes, pour dialoguer sans parler, ont adopté des méthodes et des symboles uniques pour échanger des messages et des informations. En raison de l’immensité des territoires tribaux, leurs différents dialectes ont rapidement développé des caractéristiques linguistiques distinctives. En effet, une grande partie de la langue amérindienne est liée à son environnement local ; après tout, elle a été la source d’une grande partie de leur spiritualisme, de leurs récits et de la construction de leur culture.

La variété des langues amérindiennes est si vaste qu’aucune d’entre elles ne possède de caractéristiques communes à toutes les autres. Cependant, certains éléments linguistiques sont similaires parmi les langues parlées par des tribus voisines dont les échanges commerciaux étaient fréquents. Cependant, aucune racine unifiée n’existe pour toutes les langues utilisées dans les cultures indigènes d’Amérique du Nord. Les tribus du nord-est du continent partagent des mots similaires dans leur vocabulaire, ce qui leur permet de se comprendre avec une certaine facilité.

Les Amérindiens et leurs interactions avec les civilisations européennes

Lorsque les Européens ont rencontré pour la première fois les cultures amérindiennes, ils ont constaté qu’aucun système d’écriture n’existait parmi eux, contrairement aux Aztèques et aux Mayas de Méso-Amérique qui étaient capables d’utiliser leurs systèmes indigènes pour la traduction. Ainsi, la communication entre les colons européens et les indigènes était plus difficile qu’avec ceux des Amériques. Les missionnaires et les linguistes ont élaboré divers systèmes d’écriture pour améliorer la communication entre les cultures, le plus connu étant le système cherokee. Dans ce système novateur, les symboles propres aux Cherokees sont utilisés à la place des alphabets européens ; chaque caractère correspond à une séquence de lettres. La société cherokee l’a rapidement adopté jusqu’à ce que la guerre avec le gouvernement américain vienne bouleverser leur mode de vie.

La langue des signes des Grandes Plaines

Malgré un faible chevauchement linguistique, les différentes tribus des Grandes Plaines sont parvenues avec succès à communiquer et à commercer ensemble. Pour créer un lien entre elles, elles ont ingénieusement inventé une langue commune qui leur a permis d’échanger des biens et des marchandises grâce à leur capacité variable à se comprendre. Cet exploit remarquable démontre non seulement leur ingéniosité, mais aussi leur esprit et leur détermination sans faille.

La langue des signes des Grandes Plaines a fourni la preuve que les échanges intertribaux étaient non seulement possibles mais qu’ils avaient en fait déjà eu lieu. Grâce à l’utilisation de ces signes, le commerce de biens et d’objets avec de nombreuses autres nations telles que les Comanches, les Pawnees, les Cheyennes et les Navajos est devenu un processus simple. De nombreux historiens ont découvert des preuves de l’utilisation et de l’importance de cette langue au cours de plusieurs siècles d’histoire.

Le langage utilisé pour la langue des signes des plaines est un langage très complexe, chaque symbole exigeant un placement, une forme de la main, une orientation et un mouvement particuliers. Cette percée a permis aux Amérindiens de communiquer, de négocier des accords avec précision et d’approfondir les conversations. Bien que la plupart des langues indigènes américaines n’aient pas de forme écrite, les peuples indigènes utilisaient un langage des signes complexe pour exprimer visuellement leurs pensées et leurs sentiments.

Les pictogrammes et les pétroglyphes

Les Amérindiens ont créé et peint des images complexes pour transmettre leurs pensées, leurs histoires, leurs souvenirs et leurs légendes. Les pétroglyphes sont des symboles incisés dans les roches, tandis que les pictogrammes sont des peintures vibrantes qui représentent des phrases ou des mots spécifiques, tous servant de moyen pour les Amérindiens de transmettre leur savoir d’une génération à l’autre.

Comme les tribus amérindiennes devaient souvent se déplacer, et en raison de la remarquable variété de langues parlées entre elles, les pétroglyphes et les pictogrammes sont devenus des méthodes inestimables pour la communication entre elles. Grâce à ces symboles laissés derrière eux, les membres de différentes communautés pouvaient comprendre les messages et partager leurs histoires à travers de vastes distances.

Chaque tribu amérindienne a développé ses propres motifs et significations (voire ses propres proverbes et citations), souvent gravés ou peints sur les parois protectrices des grottes et des surplombs rocheux. Qu’il s’agisse de peaux de bison ou de décorations d’intérieur, ces motifs symboliques étaient utilisés par les tribus pour documenter les événements importants de leur société. Résistant aux conditions climatiques les plus rudes, ces symboles sont encore présents dans de nombreuses régions aujourd’hui et rappellent le patrimoine et la culture.

En utilisant des pigments naturels tels que les oxydes de fer et les ocres, les peuples anciens ont créé des pictogrammes dans de magnifiques teintes automnales, notamment des jaunes, des rouges, des bruns et des noirs, qui étaient intégrés dans les pores de la roche. D’autre part, les pétroglyphes étaient gravés ou grattés dans les surfaces rocheuses à l’aide d’un outil rudimentaire en pierre ou en os. Depuis lors, ces marques sont restées permanentes pendant plusieurs siècles

Les œuvres d’art anciennes trouvées en Amérique du Nord sont impressionnantes. Des images de personnes, d’animaux et d’histoires qui remontent à plusieurs milliers d’années subsistent encore aujourd’hui sur des rochers et des murs dans tout le Sud-Ouest américain. Le nombre d’artefacts créés il y a des siècles et qui subsistent encore aujourd’hui, remplis d’histoires sur la vie de nos ancêtres, est impressionnant.

Les significations et les motifs des Amérindiens

Grâce aux nombreux artefacts et œuvres d’art produits par les tribus amérindiennes, les historiens obtiennent des informations précieuses sur des aspects plus profonds de leur vie. Par exemple, le statut d’une famille dans la société ou les capacités d’un individu en tant que guerrier pouvaient être symbolisés par les objets qu’ils fabriquaient ou qu’on leur offrait. Ces objets constituent des indices cruciaux qui nous donnent un aperçu de cette culture fascinante d’autrefois.

Les Amérindiens exprimaient leurs significations et motifs tribaux de multiples façons, qu’il s’agisse de décorer des vêtements avec des perles ou de sculpter de magnifiques masques et totems en bois. Ils ont également peint des histoires sur des peaux d’animaux, capturant ainsi les mythes qui ont défini leur culture pendant des générations.

L’imagerie et les significations symboliques chez les Amérindiens dépendaient généralement de la tribu ou de la situation. Des milliers de pétroglyphes et de pictogrammes ont été découverts, chacun ayant sa propre signification. Dans certains cas, des symboles similaires étaient utilisés par plusieurs tribus, mais leur signification exacte ne coïncidait pas nécessairement.

De nombreux symboles ont représenté une variété de qualités, allant d’attributs humains comme la sagesse à des concepts abstraits comme le courage. Par exemple, la représentation d’un ours symbolisait la force dans de nombreuses civilisations, tandis qu’un éclair indiquait la puissance et la vélocité. En outre, certaines figures donnaient également un aperçu des relations entre les individus ou entre les tribus ; des flèches croisées indiquaient l’amitié tandis que des flèches brisées symbolisaient la paix.

Les pictogrammes et les pétroglyphes peuvent être divisés en trois catégories de base : les anthromorphes, les symboles ou formes géomorphes et les figures zoomorphes d’animaux. Toutes ces œuvres d’art dépeignent de manière vivante les anciennes cultures qui les ont créées, avec leurs histoires racontées sous des formes humaines, des objets de la nature comme les roches et les plantes, ainsi que des créatures du règne animal.

Le monument historique des pétroglyphes

Avec plus de 25 000 pétroglyphes gravés sur l’escarpement de grès de plus de 20 kms du Petroglyph National Monument du Nouveau-Mexique, certainse de ces gravures extraordinaires remontent, selon les archéologues, à 2000 ans avant Jésus-Christ, soit bien avant la civilisation Puebloan !

Datés du XVIIIe siècle, de nombreux pétroglyphes du monument ont probablement été gravés par des colons espagnols. Cependant, la plupart des pétroglyphes auraient été gravés sur des rochers par le peuple Pueblo. En 1300 après J.-C., une poussée de la croissance démographique correspondant à l’établissement de nombreuses colonies, on pense que ces pétroglyphes ont été créés entre cette date et 1680. Au cours de cette période, les gravures ont été moins nombreuses.

Les images et l’art dans le cadre des symboles amérindiens

La plupart des langues amérindiennes manquent de formes écrites, mais les Amérindiens utilisaient une langue des signes complexe pour exprimer visuellement leurs pensées et leurs sentiments. En effet, la langue des signes des plaines était utilisée par les tribus dans le cadre d’activités commerciales et les symboles de cette langue étaient parfois esquissés pour former une communication écrite, qui n’a toutefois jamais évolué vers un système d’écriture complet. D’autres tribus ont transmis des histoires par le biais d’images antérieures à tout autre système d’écriture ; ces œuvres d’art sont connues sous le nom de pictogrammes et de pétroglyphes.

Les peuples amérindiens

Il y a des milliers d’années, les premiers habitants à s’installer en Amérique du Nord étaient des Amérindiens. Depuis l’Asie, ils ont traversé la Béringie, et ont établi leurs propres sociétés et cultures. Les tribus se sont généralement constituées à partir d’un ensemble d’unités familiales, certaines étant fixes et d’autres migrant à la recherche de moyens de subsistance ou d’un refuge. Toutefois, malgré leur mode de vie, ces individus remarquables ont transformé de manière indélébile le paysage culturel et politique de l’Amérique.

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Les tribus / ethnies thaïlandaises https://www.artisanatindien.com/les-tribus-ethnies-thailandaises/ https://www.artisanatindien.com/les-tribus-ethnies-thailandaises/#respond Fri, 06 Jan 2023 14:34:52 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=196 De nombreux groupes ethniques différents vivent sur les hauts plateaux du nord de la Thaïlande. Si vous voyagez dans le nord de la Thaïlande, vous aurez l’occasion d’interagir avec les « tribus des collines ». Elles témoignent de la remarquable diversité du peuple thaïlandais, caché au nord de la Thaïlande à une altitude de plus de 2 600 mètres.

Des tribus souvent mises de côté

La Thaïlande est un endroit qui inspire le rêve. Il est recommandé de faire ses premiers pas dans l’une de ces nations du continent asiatique, qui sont depuis longtemps une destination prisée des voyageurs. La Thaïlande est un pays évoquant l’évasion et le dépaysement, car il est assez abordable et offre des paysages époustouflants. Pour en savoir plus, consultez le site www.voyagethailande.fr. La majorité des touristes visitent la Thaïlande pour ses océans azur, ses îles idylliques, ou ses fêtes de pleine lune pour ceux qui recherchent une authentique pagaille thaïlandaise. La Thaïlande profonde, la Thaïlande du Nord, qui abrite des tribus venues des quatre coins du continent et des montagnards, est mal connue des touristes.

Ils sont constitués de vingt et un villages qui vivent dans les forêts du nord de la Thaïlande. Ces minorités représentent environ 2 % de la population du pays et sont farouchement protectrices de leur patrimoine culturel. La majorité de ces groupes ethniques sont actuellement concentrés à Chiang Mai, Mae Hong Son ou Chiang Rai. Elles sont généralement originaires du Tibet, de Birmanie, de Chine ou du Laos.

La constitution ethnique des populations montagneuses de Thaïlande

Avec environ 320 000 individus, les Karen constituent le plus grand groupe ethnique de Thaïlande. Selon la légende, ils sont arrivés en Thaïlande au XIe siècle après avoir parcouru le désert de Gobi. Si vous souhaitez les rencontrer, partez en taxi-brousse de Chiang Mai jusqu’à un village isolé où vous trouverez des maisons entièrement faites de bambou avec des feuilles. Au cours de votre visite, vous aurez la chance de voir les Karen au travail dans les rizières et en train de créer leurs vêtements distinctifs. Moins nombreux sont ceux qui se disent Lahu, mais 73 000 d’entre eux s’identifient comme chrétiens. Cette équipe ethnique se caractérise par sa maîtrise des métiers du tissage, de la vannerie et de la chasse à l’arbalète ou au fusil. Les sous-groupes Lahu noir, jaune, rouge et Sheleh du groupe ethnique revêtent tous la veste rouge et noire habituelle, tandis que leur tenue traditionnelle varie.

Les Hmong ont immigré au Laos au cours des années 1950, principalement pendant la guerre civile laotienne. Environ 80 000 Hmong qui sont originaires du sud profond de la Chine, résident généralement dans les communautés des hautes terres du nord de la Thaïlande. Leur dialogue et leur code vestimentaire ne sont pas les mêmes.

Les parures ethniques les plus insolites appartiennent aux Akha, dont l’ascendance remonte à 20 générations. En fait, les femmes s’habillent toujours selon la tradition. En effet, les femmes s’habillent toujours dans leur tenue traditionnelle. En ville ou dans les champs, chaque femme porte une coiffe délicatement garnie de disques argentés, de monnaies, et de plumes, ainsi que de perles.

Le dernier groupe est celui des Lisu, qui sont très appréciés des autres groupes ethniques. Ils produisent des bijoux pour les Akha et les Lahu et ont un excellent sens des affaires. Ils s’estiment également beaucoup, ce qui explique probablement leur réussite.

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Découvrez les différents signes astrologiques amérindiens https://www.artisanatindien.com/decouvrez-les-differents-signes-astrologiques-amerindiens/ https://www.artisanatindien.com/decouvrez-les-differents-signes-astrologiques-amerindiens/#respond Mon, 02 Jan 2023 17:41:51 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=206 Depuis plusieurs millénaires, l’humanité fixe son regard vers les étoiles avec une profonde fascination. À ce titre, l’astrologie et l’astronomie sont profondément ancrées dans dans l’histoire de la civilisation humaine. Sans aucun doute, la motivation principale de l’exploration du royaume mystérieux est la vision et l’orientation. L’astrologie existe depuis des siècles, et sa présence dans tant de cultures différentes témoigne de sa valeur pour l’humanité. Le simple pouvoir de l’astrologie est suffisant pour justifier une pause et une réflexion sur son influence potentielle dans nos vies. Depuis des siècles, les Amérindiens considèrent l’astrologie comme un élément essentiel de leurs coutumes et de leur culture.

Contrairement à la vision occidentale moderne du monde, les coutumes traditionnelles amérindiennes adoptent une perspective holistique, l’humanité étant considérée comme égale à tous les autres éléments de la nature. Cette conception se retrouve dans leur système d’astrologie, qui met l’accent à la fois sur les transitions saisonnières et sur les animaux – autant d’éléments clés pour atteindre l’harmonie dans son environnement. En définitive, ces principes préconisent la reconnaissance de notre interconnexion avec le monde naturel qui nous entoure, au lieu de nous considérer comme supérieurs ou séparés de lui.

La philosophie amérindienne est profondément liée au concept de roue médicinale, qui se compose de quatre clans, eux-mêmes divisés en trois. En forme de cercle, autre motif fondamental de la culture indigène, elle symbolise l’unité et la convergence plutôt que le séparatisme ou l’aliénation. Le cercle se histoiredivise en 12 sections, tout comme les signes du zodiaque en astrologie, ce qui offre une façon encore plus complète de comprendre notre univers d’un point de vue holistique.

Le Castor et le Taureau

La plupart des personnes nées pendant la période du Castor et du Taureau ont un fort sens pratique, ce qui les rend fiables et inébranlables. Elles préfèrent participer à un projet existant plutôt que d’en lancer un nouveau, ce qui explique leur intérêt pour les valeurs sûres. Selon l’astrologie occidentale, ces individus sont influencées par Vénus et leurs relations avec les autres comportent généralement une forte dimension physique et sensuelle.

Situé à l’est de la roue médicinale, le totem du castor reflète, selon la tradition amérindienne, une appréciation pour la création de la sécurité et du confort. Le castor travaille dur pour construire des barrages qui assurent la sécurité contre un monde extérieur turbulent. Témoignage de créativité et de ténacité, les efforts de construction de cette espèce lui apportent de la joie tout en la protégeant des conditions tumultueuses.

L’astrologie occidentale suggère que les personnes du signe du Taureau sont satisfaites de leurs possessions matérielles, avec le sentiment que ces objets leur offrent un bouclier contre les problèmes de la vie. Le Taureau a besoin de se convaincre au plus profond de lui-même que les biens acquis durement sont la clé pour échapper à la tristesse et contribuer à une véritable félicité. Les personnes nées sur ce signe sont susceptibles d’éprouver un profond désir de sûreté et de sécurité.

Le Pivert et le Cancer

Les naissances sous le signe du pivert et du cancer possèdent une nature protectrice, en accord avec leurs racines. Cette compréhension compatissante peut être orientée vers toute ambition, qu’il s’agisse de cultiver un jardin ou d’élever des enfants. Malgré la valeur inestimable de ce trait de caractère, ces personnes peuvent parfois s’abandonner trop facilement à leur bonté d’âme ; dans ce cas, elles doivent être conscientes de leur vulnérabilité dans certains scénarios.

Dans la culture amérindienne, le pivert est honoré pour pouvoir protéger ses petits. De même, les personnes qui chérissent et nourrissent leurs passions ont la capacité de promouvoir les autres pour les aider à atteindre de nouveaux sommets. Malheureusement, elles peuvent parfois s’accrocher trop fort ou devenir trop autoritaires dans la protection de leurs passions les plus chères. De même, le pivert peut parfois avoir du mal à mettre fin à son picage incessant. Cependant, ils peuvent bénéficier grandement d’un regard vers l’oie des neiges au nord de la roue de la médecine pour obtenir des conseils et de la perspicacité.

Le Cerf et les Gémeaux

Les naissances sous le signe du cerf et du gémeau ont tendance à posséder une vivacité innée, une nature curieuse et un fort désir d’activité. Influencés par l’énergie dominante de Mercure, les personnes nées sous ce thème de naissance possèdent une aptitude intellectuelle remarquable, qui leur permet de se démarquer de leurs pairs. Les natifs du signe du cerf ou du gémeaux devraient reconnaître leur acuité mentale naturelle et l’utiliser au maximum de son potentiel.

Comme ceux qui sont nés dans l’hémisphère occidental sont associés aux Gémeaux sur la roue du zodiaque, l’astrologie amérindienne trouve son parallèle dans le totem du cerf des roues médicinales situées à l’est. La plupart des personnes s’accordent sur la croyance dans l’agilité et les sens aiguisés du cerf, qui lui confèrent un avantage sur les autres créatures, même sur les humains. Grâce à leur excellente capacité à se déplacer rapidement et silencieusement dans l’environnement, ils peuvent interpréter leur environnement plus rapidement que n’importe quel animal.

Les Gémeaux possèdent ainsi une capacité de réflexion supérieure aux autres. Malheureusement, cette personne a tendance à être nerveuse et a besoin d’un mouvement continu, au risque de ne pas s’impliquer dans des projets à long terme. Malgré ce constat, les Gémeaux peuvent réussir en apprenant à gérer leur besoin de changement fréquent sans pour autant sacrifier la stabilité. En étudiant l’énergie de l’élan, située directement en face du cerf dans le quadrant ouest de la roue de la médecine, une sagesse inestimable peut être acquise.

Le Saumon et le Lion

Les naissances de saumon et de Lion sont dotées d’un puissant élan alimenté par une passion intense, ce qui leur permet de faire preuve d’une immense volonté. L’énergie dynamique du signe occidental du Lion est accessible aux personnes nées à cette période, leur conférant une force supplémentaire qui dépasse les capacités humaines quotidiennes. Selon les croyances amérindiennes, les personnes nées pendant la phase du saumon sont censées incarner des qualités semblables à celles de leur homonyme. Cette espèce comprend que, parfois, un voyage créatif est nécessaire pour se reproduire, et elle est prête à risquer sa vie pour atteindre cet objectif.

Aussi passionnés que les Lions, les Saumons peuvent être inébranlables dans la poursuite de leurs objectifs. Cette énergie fervente se retrouve en été, lorsque la lumière du soleil est abondante et que nos âmes ont envie de s’exprimer de manière créative. Directement en face du saumon, au nord, se trouve l’énergie de la loutre, qui offre un contraste nécessaire avec le saumon. Alors que le saumon est associé à la passion et aux émotions, la loutre incarne la logique et le détachement de la pensée. Lorsque la flamme passionnée du saumon menace de s’éteindre, la sagesse de la loutre doit intervenir pour permettre l’équilibre entre les deux énergies.

L’oie des neiges et le capricorne

Les naissances sous le signe astrologique du Capricorne sont souvent dotées de caractéristiques pratiques et organisées. En tant que telles, elles sont plus susceptibles d’occuper des postes d’autorité, de diriger des projets ou des organisations de manière méticuleuse quand l’occasion se présente. L’oie des neiges et le Capricorne montrent comment ces attributs peuvent aider les individus à libérer leur plein potentiel.

Le totem de l’oie des neiges est utilisé dans la coutume amérindienne au nord de la roue de médecine pour représenter l’énergie de leur culture. Cet oiseau particulier adopte un style de vie distinct, choisissant de suivre les chutes de neige plutôt que la lumière du soleil. Les personnes qui sont nées à cette période connaissent la satisfaction d’apprécier des débuts purs et simples. Bien que certains puissent les trouver trop isolés ou monotones, ils offrent un vaste potentiel aux personnes qui possèdent des qualités de leader.

L’Oie des neiges est une créature de la routine, parcourant chaque année des milliers de kilomètres à travers les continents dans sa formation en V caractéristique. La femelle leader est à l’avant de la formation, placée stratégiquement pour offrir un coupe-vent aux oiseaux qui volent derrière elle dans des positions légèrement décalées. Sa trajectoire reste dégagée pour ne pas gêner la vision des oies qui la suivent de près, mais cette position est également destinée à lui permettre de faire face à la plus grande résistance au vent pendant le vol.

Juste derrière elle, les autres membres les plus forts du troupeau se trouvent sous la forme d’oies. Ces oiseaux puissants jouent un rôle de mentor pour les oiseaux qui les suivent, créant un exemple qui montre à la fois leur valeur et leur approche méthodique du travail. Les oies des neiges obéissent à une structure hiérarchique, chaque oiseau ayant sa place au sein du troupeau. Cette hiérarchie est une allégorie de la vénération des Capricornes pour l’autorité et de leur propre capacité à assumer des rôles d’autorité. Les personnes nées sous ce signe sont conscients que pour maintenir le contrôle, le respect doit être accordé à ceux qui sont considérés comme supérieurs.

Le Capricorne, ou l’Oie des neiges, est connue pour sa direction fiable et méticuleuse ; cependant, en prêtant attention aux questions liées à cette qualité de leadership, elle peut se déconnecter de ses émotions. Par conséquent, il peut être bénéfique pour un individu Oie des Neiges sur la roue de médecine du sud de rechercher la sagesse de ceux qui incarnent les qualités associées au Scintillement – comme l’intelligence émotionnelle et la créativité.

Le Corbeau et la Balance

Pour les personnes nées pendant la période du corbeau et de la balance, les qualités exceptionnelles de maintien de la paix constituent un atout majeur dans les environnements tranquilles. Au contraire, ils peuvent ressentir un certain malaise en cas de conflit. Nés sous le signe occidental de la Balance, ces individus sont bien représentés par le Corbeau selon l’astrologie amérindienne. En effet, ces créatures uniques incarnent une appréciation de l’amitié et une profonde passion pour l’équilibre et la concordance, sur la roue médicinale de l’ouest.

Dans les légendes amérindiennes, le corbeau symbolise la dualité de la nature humaine par sa transition d’oiseau blanc à noir. Ces mythes soulignent que tous les êtres humains ont en eux des éléments lumineux et sombres qui doivent être réconciliés pour permettre à leur véritable nature spirituelle de briller. Le changement de couleur dans ces histoires peut signifier le besoin de confronter et d’accepter nos côtés sombres avant de pouvoir nous développer spirituellement.

Les corbeaux sont des leaders naturels en raison de leur capacité à apporter l’harmonie et l’équilibre, agissant comme un médiateur. Malheureusement, le corbeau peut être dévasté par l’incapacité de trouver du réconfort dans la vie. Il peut avoir une tendance à avoir besoin de l’approbation des autres, ce qui entraîne des conflits non résolus ; cette lutte peut être résolue en apprenant à s’aimer soi-même grâce aux leçons du Faucon trouvées sur la roue de médecine située à l’est.

Le Faucon rouge et le Bélier

Pour les personnes nées sous le signe du faucon rouge et du Bélier, la puissance et l’énergie sont à l’honneur. Elles sont poussées à entreprendre des projets avec enthousiasme et des objectifs bien définis. Avec une âme de guerrier, elles ne reculent pas devant l’inconnu des nouveaux projets mais restent claires dans leur vision de la vie. Cependant, la patience peut parfois ne pas être aussi naturelle pour elles.

Selon l’astrologie occidentale, les personnes influencées par la planète Mars sont dotées d’une motivation, d’un dynamisme et d’un désir ardent qui les inspirent. Tout comme l’esprit du faucon rouge, représenté dans le totémisme amérindien, l’énergie de Mars reflète son symbolisme. Les personnes gouvernées par ce corps céleste possèdent des caractéristiques comparable à la figure totémique du faucon rouge.

Le faucon, qui s’envole dans le ciel à la recherche de ses désirs, est libéré des limitations qui le retiennent sur la terre ferme. De même, les individus nés à cette période ont le pouvoir de se déployer par des actions et des initiatives audacieuses. En prenant leur envol comme un faucon – au sens figuré sinon au sens propre – leurs ambitions peuvent les aider à échapper à toute condition ou circonstance défavorable qui pourrait autrement empêcher le progrès.

Doté d’une passion vive et d’une ambition implacable, le Bélier ou faucon a une forte capacité à atteindre ses objectifs. La liberté de vol du faucon lui donne un avantage sur sa proie, ce qui lui permet de s’épanouir dans l’indépendance. Pour les personnes nées sous l’influence de Mars, l’ambition et la clarté de vision sont beaucoup plus prononcées. Cependant, cette caractéristique peut également conduire à un manque de conscience des obstacles potentiels qui peuvent se présenter sur leur chemin. Ainsi, le faucon rouge a énormément à apprendre de son voisin, qui est plein de sagesse et d’expérience.

Le Hibou et le Sagittaire

La plupart des personnes nées entre les dates du Hibou et du Sagittaire sont caractérisées par une large perspective de la vie, ce qui les rend assez philosophiques. Par conséquent, beaucoup de ces personnes deviennent des enseignants naturels. Le signe du Sagittaire, bien connu dans l’astrologie occidentale pour sa recherche de la sagesse et de la connaissance, a une contrepartie sous la forme d’un totem de hibou présent sur la roue de médecine occidentale selon l’astrologie amérindienne. En effet, cette créature de la nuit représente la connaissance intérieure, la capacité de comprendre sans ressources extérieures – un symbole de la perception et de l’intuition internes extraordinaires d’une personne.

Dans les pays occidentaux, les gens associent généralement les Sagittaires à des personnes gaies et joyeuses. Par contre, les hiboux sont généralement considérés comme plus rusés qu’extravertis. Cependant, en combinant les deux traits occidentaux de jovialité avec la sagacité amérindienne, une meilleure compréhension de la vraie sagesse et de son développement peut être obtenue. Bien que le hibou soit perspicace, sa vision est parfois trop large et néglige de prendre note des détails importants. En conséquence, ils ont beaucoup à gagner en observant les leçons offertes par le Totem du cerf dans la direction de l’Est lors de leur voyage sur la roue de la médecine.

Le Serpent et le Scorpion

Les natifs du Serpent et du Scorpion sont connus pour leur profondeur émotionnelle, mais ils ont tendance à ne pas exprimer leurs sentiments. Les cultures occidentales leur ont malheureusement fait subir des critiques déraisonnables au fil des ans. En général, les caractéristiques énigmatiques de ces individus suscitent l’inquiétude et le doute, ce qui conduit à une connotation erronée qui leur attribue un côté inquiétant.

Les personnes nées à cette période peuvent traverser des extrêmes émotionnels tumultueux, mais peuvent émerger rajeunies et transformées. Bien que les serpents puissent être craints, de nombreuses personnes ne sont pas conscientes de leurs sentiments profonds. Depuis leur voyage silencieux et furtif à travers les prairies jusqu’à leur renouvellement miraculeux en perdant leur peau, les serpents sont des créatures vraiment impressionnantes.

Les individus serpents possèdent une énergie énigmatique et un potentiel de transformation qui leur confèrent un grand pouvoir. Néanmoins, ils devraient éviter de s’enfermer dans le cycle du changement perpétuel et trouver l’équilibre. À cette fin, ils devraient rechercher l’énergie du castor représentée sur la roue de la médecine, a l’est. Il s’agit d’une ressource qui enseignera aux personnalités serpentines les avantages de la structure et de la stabilité sur le chaos.

Le Loup et les Poissons

Les individus nés sous le signe du Poisson ont un fort degré de sensibilité et d’intuition. Leur propension à la sensibilité peut les amener à être facilement absorbés par leur environnement ou par ceux qui les entourent, ce qui leur donne le sentiment d’être perdus. Les traditions amérindiennes comparent les personnes possédant ce trait de caractère aux loups – non seulement réputés pour leurs remarquables talents de chasseurs, mais également reconnus comme des créatures au cœur tendre qui développent des liens puissants entre partenaires.

Comme dans le règne animal, les individus nés sous le totem du loup peuvent être actuellement dévastés en cas de rupture d’une relation de long terme. Représenté sur la roue médicinale au nord et directement en face d’eux se trouve leur homologue ours qui a une grande valeur d’apprentissage pour eux. Malgré les efforts déployés pour s’immerger avec les autres, ils peuvent s’épanouir en découvrant leur individualité spirituelle. Comme le loup, ils deviennent des chasseurs pleins de ressources. Ces personnes ne recherchent pas la subsistance mais plutôt un but dans la vie, ce qui en fait des chercheurs avides de religion, de philosophie ou de spiritualité.

La loutre et le Verseau

Les individus nés sous le signe du Verseau sont souvent profondément logiques et indépendants, allant parfois jusqu’à l’excentricité. Ils possèdent également une nature sociable ; cependant, ils ont tendance à opter pour l’autonomie plutôt que d’être des suiveurs ou des leaders – ce qui leur confère une liberté indulgente qui va de pair avec le détachement. Selon les coutumes amérindiennes, le totem de la loutre est représentatif d’une force indépendante et amicale située sur la roue médicinale, au nord.

La loutre est reconnue pour son caractère dynamique et amusant, élevant ses petits dans un équilibre délicieux entre le jeu et le travail. L’astrologie occidentale et l’astrologie amérindienne peuvent avoir de légères distinctions. Cependant, toutes deux admettent que les créatures semblables à la loutre développeront des liens émotionnels forts, tout comme un parent animal ressentirait un chagrin intense à la perte d’un de ses rejetons ou d’un compagnon.

La loutre, bien que membre de la famille des belettes, est considérée comme une aberration dans les cultures nord-américaines et européennes. Pour certains, cette imprévisibilité peut être attrayante et rafraîchissante, mais elle a ses limites. Les personnes nées sous ce totem peuvent rencontrer des difficultés à s’intégrer dans leur communauté, pour lesquelles le caractère fier et démonstratif du saumon, issu des enseignements du cercle d’influences du Sud, peut s’avérer inestimable.

L’Ours et la Vierge

Dans les énergies de l’ours brun et de la vierge, les personnes sont diligentes, ingénieuses et méthodiques. Elles préfèrent la structure dans leur vie et s’épanouissent grâce à l’aide apportée aux autres. Malgré leur manque de leadership naturel, elles possèdent un esprit vif et curieux. Selon les croyances amérindiennes, les naissances de cette période sont associées à l’ours brun, qui se trouve dans la partie la plus au sud de la roue médicinale.

Comme la nature de la Vierge est très curieuse, cette espèce est intelligente. L’introversion et la circonspection étant des traits de caractère de la Vierge, de nombreuses Vierges possèdent également une forte capacité d’analyse. Selon les traditions amérindiennes, l’ours symbolise à la fois le sens pratique et la créativité pour accomplir les tâches. Les personnes nées au cours de cette période possèdent probablement les mêmes qualités.

Bien que les personnes de la famille de l’ours possèdent une grande force, elles peuvent développer davantage leur caractère pour apprendre une plus grande ouverture aux autres et ne pas fuir les interactions sociales. Le totem du couguar, qui se trouve en face de l’ours sur la roue médicinale du nord, peut leur apporter cette compréhension. En adoptant une attitude plus sociable similaire au Cougar, la personne de l’Ours peut vraiment améliorer son développement de caractère et acquérir une meilleure compréhension d’elle-même.

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3 Curiosités dans le Nord canadien https://www.artisanatindien.com/3-curiosites-dans-le-nord-canadien/ https://www.artisanatindien.com/3-curiosites-dans-le-nord-canadien/#respond Wed, 18 Sep 2019 06:22:17 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=192 Lorsque vous voyagerez au Canada, vous ne manquerez de visiter ces régions du Nord culturellement riches, avec leurs sites naturels et leurs activités extravagantes. Apprenez en plus dès maintenant et découvrez ce que le Canada a à offrir. Et n’oubliez pas que vous devenez obtenir un visa Canada ou une autorisation de voyage électronique pour votre séjour.

Canada : Les Territoires du Nord-Ouest

Les Territoires du Nord-Ouest sont populaires pour extraire le minerai le plus dur de la terre, tout comme le Yukon. La ville de Yellowknife est par ailleurs réputée comme étant la capitale canadienne, voir nord américaine, du diamant.

Au delà du gaz naturel, l’industrie de l’or et du diamant joue le rôle le plus important dans l’économie de la région. Les Territoires du Nord-Ouest ont d’ailleurs le PIB par habitant le plus élevé du Canada.

En plus de leur histoire intéressante et de leur économie croissante, ces endroits ont des attractions incroyables que vous ne pouvez voir nulle part ailleurs dans le monde. N’oubliez donc pas de visiter ces régions lorsque vous visiterez le Canada !

Nunavut

C’est non seulement la plus grande région du Nord canadien, mais aussi la plus jeune. Elle est devenue distincte et indépendante des Territoires du Nord-Ouest suite à la Loi sur le Nunavut du 1er avril 1999. Il ne peut être visité que par voie maritime ou aérienne en raison de son éloignement. Le Nunavut est difficile d’accès parce que les routes et le chemin ferroviaire ne sont pas très développés.

Territoire du Yukon

Des trois régions citées dans cet article, le Yukon est celui possédant la plus petite superficie et il porte le nom du fleuve qui le parcourt : le Yukon. Lors de la ruée vers l’or, l’industrie minière est devenue particulièrement célèbre au Yukon. Le commerce commença à prospérer après l’émigration des mineurs, sachant que d’autres personnes suivirent au fur et à mesure que la région se développait.

Le Yukon s’est enrichi à partir de la la fin du XIXe siècle grâce aux mines. L’argent, le zinc et le plomb furent également découverts dans la région. D’autres industries ont également commencé à prospérer avec la croissance démographique accompagnant le boom économique et l’essor de l’industrie minière. Le textile, l’artisanat et l’ameublement connurent leur heure de gloire.

Au fil des ans le tourisme s’est développé au point de devenir une activité majeure dans le Yukon. En plus des merveilles de la nature, les activités de plein air passionnantes comme la chasse, le ski, l’escalade sur glace et la planche à neige sont parmi les rares qui peuvent être pratiquées au Yukon. Depuis des années, les parcs et la faune sont une attraction touristique naturelle.

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États-Unis et Canada : tout savoir sur l’autorisation de voyage électronique https://www.artisanatindien.com/etats-unis-et-canada-tout-savoir-sur-lautorisation-de-voyage-electronique/ https://www.artisanatindien.com/etats-unis-et-canada-tout-savoir-sur-lautorisation-de-voyage-electronique/#respond Wed, 11 Sep 2019 10:35:31 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=187 En 2011, le Canada a lancé une campagne appelée « Border Security Plan » (Plan de sécurité frontalière) pour contenir la menace liée aux questions de sécurité, en particulier le terrorisme. Ce projet a entraîné la simplification d’obtention de visa Canada appelée autorisation de voyage électronique. La première nation à avoir mis en place un tel système est les États-Unis avec l’ESTA. La Canada approuva ensuite, en 2015, l’ensemble du programme et l’imposa pour toute visite du pays, par voie maritime ou aérienne. Que ça soit aux Usa ou au Canada, le document permet la libre circulation à l’intérieur du pays pour une période limitée

Ces demandes d’autorisations s’effectuent en ligne avant la date de voyage prévue. La demande est très simple et voici des informations sur ces deux autorisations.

Comment faire sa demande d’autorisation en ligne ?

Pour voyager avec aux USA ou au Canada, vous devez d’abord compléter la demande d’autorisation de voyage muni de votre passeport. Les renseignements dont vous aurez besoin pour remplir le formulaire de demande sont donc le numéro de votre passeport, votre année de naissance, votre ville de naissance et la date de délivrance ainsi que d’expiration de votre passeport. De plus, vous devez également indiquer si vous travaillez, l’objet de votre visite et si vous êtes marié. Ne mentez surtout pas, auquel cas vous pourriez vous voir refuser votre demande et même vous voir interdit de territoire.

Suite au remplissage du formulaire, celui-ci est immédiatement envoyé pour traitement. Lorsque vous soumettrez votre demande, vous aurez besoin d’une adresse électronique valide et de régler via carte bleue.

En combien de temps ma demande est-elle validée ?

Dans le cas des États-Unis, si une demande de visa est effectuée, la réponse sera donnée sous 72 heures. Dans la pratique, votre demande sera validée, ou refusée, extrêmement rapidement, et rares sont les cas pour lesquels vous devrez patienter plus de 24 heures.

Exceptions concernant l’AVE Canada

Dans le cas du Canada, il se peut que vous soyez exemptée d’un Canada AVE si votre situation le permet :

  • Vous possédez la double citoyenneté ou êtes résident permanent du Canada
  • Vous possédez déjà un visa canadien
  • Vous êtes un personnel diplomatique
  • Vous faites partie du personnel navigant
  • Vous êtes citoyens américains
  • Vous êtes citoyens français vivant à Saint-Pierre et Miquelon

Lors de votre arrivée au Canada, le personnel de l’immigration vérifiera vos documents de voyage. Vous pouvez rester jusqu’à 90 jours au Canada grâce à l’AVE Canada.

Le programme d’exemption de visa ESTA

Accord créé par le gouvernement américain, le programme d’exemption de visa permet aux citoyens de chaque pays de se rendre dans les États pour une période pouvant aller jusqu’à 90 jours pour affaires, tourisme ou voyages. Les ressortissants des pays éligibles sont considérés comme des pays hautement développés qui remplissent les conditions requises pour que les États-Unis ne procèdent pas à des contrôles poussées, comme le requinquerait un visa.

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Les réserves amérindiennes aux Etats-Unis https://www.artisanatindien.com/reserve-amerindienne-usa/ Sun, 31 Mar 2019 10:12:19 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=182 Le système des réserves amérindiennes, connues aux Etats-Unis sous l’appellation officielle de « Native Americans Reservations », établissait des étendues de terre appelées « réserves » pour que les Amérindiens puissent y vivre pendant que les colons blancs s’emparaient de leurs terres. Les principaux objectifs des réserves indiennes étaient de placer les Amérindiens sous le contrôle du gouvernement américain, de minimiser les conflits entre Amérindiens et colons et d’encourager les Amérindiens à adopter les coutumes de « l’homme blanc ». Mais de nombreux Amérindiens ont été contraints de s’installer dans des réserves, avec des résultats catastrophiques et des effets dévastateurs.

Le Traité de Hopewell

En 1785, le Traité de Hopewell a été signé en Géorgie, qui était alors le plus grand Etat des USA. Le traité a placé les Cherokees autochtones sous la protection du jeune État américain, fixant ainsi les limites de leurs terres. Mais les colons européens n’ont pas tardé à s’installer sur les terres cherokees. Ces derniers crièrent à l’injustice et se révoltèrent contre les colonies. Pour rétablir la paix entre les Cherokees et les colons, le traité de Holston a été signé en 1791, par lequel les Cherokees ont accepté de céder toutes leurs terres hors de leurs frontières établies. Non seulement le gouvernement fédéral de l’époque voulait que les Amérindiens abandonnent leurs terres, mais il les encourageait aussi à devenir agriculteurs pour rentabiliser l’arrière-pays et permettre aux Etats de devenir autosuffisants sur le plan alimentaire. Au début du 19e siècle, les colons se sont installés en masse dans le sud du territoire cherokee. Les États-Unis ont pris des mesures pour retirer toutes les tribus et régions indiennes du sud-est.

Les milices d’Andrew Jackson

Après l’achat de la Louisiane, Thomas Jefferson espérait que les tribus indiennes de l’Est s’établiraient le long du fleuve Mississippi. Cependant, la plupart des Amérindiens rejetteront cette idée. Lorsque la Géorgie a organisé des loteries pour allouer les terres amérindiennes saisies aux côlons, les Cris (ou Creeks), lassés de la bataille et qui avaient cherché refuge dans l’est de l’Alabama, ont lutté pour leur indépendance contre la milice d’Andrew Jackson, qui comprenait par ailleurs quelques Amérindiens. Après avoir subi une défaite dévastatrice lors de ce qui deviendra historiquement « la bataille de Horseshoe Bend », les Cris ont cédé plus de 8 millions d’hectares de terres au gouvernement fédéral.

Au cours des années suivantes, le gouvernement a adopté plusieurs lois pour réduire l’autonomie des Amérindiens, malgré le fait que les Cherokees aient formé leur propre gouvernement fondé sur la Constitution des Etats-Unis d’Amérique. Toutefois, en décembre 1828, la Géorgie a ordonné la saisie des terres cherokees restantes dans leur état.

Loi sur le renvoi des Amérindiens

Le 28 mai 1830, la Loi sur le renvoi des Amérindiens a été signée par le président Jackson. La loi permettait au gouvernement de diviser les terres à l’ouest du Mississippi pour les donner aux tribus amérindiennes en échange des terres qu’elles avaient perdues. Le gouvernement assumerait le coût de la réinstallation des Amérindiens d’Amérique et les aiderait à se réinstaller. La Loi sur l’expulsion des Amérindiens était controversée, mais Jackson soutenait que c’était la meilleure option puisque les colons avaient rendu les terres amérindiennes incompatibles avec leur mode de vie.

La vie dans les réserves amérindiennes

La vie quotidienne dans les réserves était, au mieux, difficile. Non seulement les tribus avaient perdu leurs terres natales, mais il était presque impossible de maintenir leur culture et leurs traditions dans une zone aussi confinée que celle allouée par le gouvernement. Les tribus rivales étaient souvent regroupées et les Amérindiens, qui étaient autrefois des chasseurs, luttaient pour devenir des fermiers. La famine était fréquente, et le fait de vivre dans des logements exigus accélérait la propagation des maladies apportées par les colons blancs. Les Amérindiens étaient encouragés ou forcés à porter des vêtements non indiens et à apprendre à lire et à écrire l’anglais, à coudre et à élever du bétail. Les missionnaires ont tenté de les convertir au christianisme pour les sommer d’abandonner leurs croyances spirituelles.

Les réserves amérindiennes modernes

Les réserves amérindiennes modernes existent toujours aux États-Unis et relèvent du Bureau des affaires indiennes (BIA). Les tribus de chaque réserve sont souveraines et ne sont pas assujetties aux lois fédérales. Elles s’occupent de la plupart des obligations liées aux réserves, mais dépendent de l’aide financière du gouvernement fédéral. Dans de nombreuses réserves, les principales sources de revenu sont le tourisme et les casinos.

Selon la LFI, 567 tribus amérindiennes reconnues par le gouvernement fédéral et autochtones de l’Alaska résident aux États-Unis. La LFI a la responsabilité d’améliorer leur qualité de vie, de leur offrir des possibilités économiques et de faire fructifier leurs avoirs. Malgré ces efforts, les conditions de vie dans les réserves ne sont pas idéales et sont souvent comparées à celles d’un pays du tiers monde. Les logements sont surpeuplés et souvent confinés, et de nombreuses personnes vivant dans les réserves sont coincées dans la pauvreté et ce, pour plusieurs générations.

Les soins de santé dans les réserves sont fournis par les Services de santé des Amérindiens, mais ils sont sous-financés et, dans certains cas, pratiquement inexistants. De nombreux Amérindiens meurent de maladies liées à leur mode de vie, comme les maladies cardiaques et le diabète. Les taux de mortalité infantile sont nettement plus élevés chez les Amérindiens qu’ailleurs, et l’abus d’alcool et de drogues est en hausse. De nombreuses personnes quittent les réserves pour les zones urbaines à la recherche d’un emploi et de meilleures conditions de vie. Malgré ces difficultés, les Amérindiens continuent de conserver leur patrimoine et de s’épanouir en tant que communauté.

Maintenant que vous connaissez leur histoire, vous pourrez visiter les Amérindiens en toute connaissance de cause à l’occasion de votre séjour. Voici une liste d’autres endroits spectaculaires aux USA !

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Les Assiniboines (ceux qui cuisinent avec des pierres) https://www.artisanatindien.com/assiniboine/ Mon, 19 Nov 2018 17:16:26 +0000 https://www.artisanatindien.com/?p=43 On appelle aussi les Assiniboines canadiens des Stoneys. Nous ne connaissons pas la raison de leur auto-désignation traditionnelle.

Les Siouans viennent probablement de la basse vallée du Mississippi et ont migré vers le nord en passant par l’Ohio et la région du lac Supérieur (nord du Minnesota et sud-ouest de l’Ontario). Vers le dix-septième siècle, les Assiniboines vivaient près du lac Winnipeg. Ils ont habité, à partir du XVIIIe siècle, dans l’actuel Montana et en Saskatchewan. Au dix-septième siècle, on comptait environ 10 000 habitants. Quelque 8 000 Assiniboines, Gros Ventres et Yanktonais vivaient dans les deux réserves du Montana dans les années 1990. Dans les réserves canadiennes, on retrouve également une population de Stoney. La langue des Assiniboines est le dialecte nakota du dakota, une langue siouane.

Histoire des Assiniboines

Séparés du nord du Yanktonai à la fin du XVIe siècle, ils se dirigèrent vers le nord de la vallée de l’Ohio en passant par le Minnesota et le Wisconsin, le long de la limite des forêts, vers le sud et le sud-ouest de l’Ontario. Au début du XVIIe siècle, ils se lancèrent dans la traite des fourrures française. Ils se joignirent aux Cris des Plaines près du lac Winnipeg et commerçaient avec les postes de la Compagnie de la Baie d’Hudson à la fin du siècle. Le territoire des Assiniboines s’étendait sur un territoire extrêmement vaste au cours de cette période, depuis la zone du cercle arctique jusqu’au cours supérieur du Missouri et de la baie James aux montagnes Rocheuses. Vers la fin du XVIIIe siècle, la diminution du commerce avec la Compagnie de la Baie d’Hudson a rendu les Assiniboines entièrement nomades, provoquant une migration vers l’ouest et la chasse autour des rivières Saskatchewan et Assiniboine et dans la majeure partie du nord des Plaines.

En 1780 et 1836, la population a été frappée par d’importantes épidémies de variole, et l’alcool et les maladies vénériennes ont également fait de nombreuses victimes. Les Assiniboines se divisèrent alors en une division supérieure et une division inférieure. En 1851, le déclin des troupeaux de bisons et le déclin marqué de leur population les obligent à signer le traité de Fort Laramie, limitant les terres assiniboines aux parcelles de l’ouest du Montana.

Dans les guerres indiennes, certains Assiniboines ont travaillé comme éclaireurs pour des armées canadiennes et américaines. Les Assiniboines de la division supérieure (et les Gros Ventres) sont confinés en 1887 dans la nouvelle réserve du fort Belknap. En 1873, le fort Peck, qu’ils partageaient avec le Yanktonai, a été créé. En 1883 et 1884, plusieurs centaines d’Assiniboines périrent de faim à Fort Peck. Au Canada, dans le même temps, la non réglementation des ventes de whisky a fait des ravages chez les Indiens. À la suite de l’intervention de la police nationale dans le commerce du whisky, les Stoneys et d’autres tribus signèrent en 1877 le Traité no 7, qui consistait à échanger leur territoire traditionnel contre des réserves en Alberta et en Saskatchewan, alors que d’autres groupes cherchaient à maintenir leur autonomie. Au début du XXe siècle, en raison de l’attribution et de la délivrance de permis pour les terres de la réserve, une grande partie des terres de la réserve ont été aliénées par des colons non-Indiens.

La religion Assiniboine

Le leadership religieux est assuré par des hommes et des femmes: les ustensiles et les techniques de cérémonie comprenaient des amulettes, des chants, des hochets. La Danse du Soleil annuelle est devenue au XVIIIe siècle la cérémonie religieuse la plus importante du peuple, sans que la coutume de l’auto-torture ne soit forcément présente. On vénérait Wakonda comme une divinité primaire, quoique l’Assiniboine reconnaissait aussi des phénomènes naturels comme le tonnerre et le soleil. Une pratique religieuse importante était la purification de la suerie. Par des quêtes ou des rêves, les Assiniboines pouvaient obtenir des visions spirituelles dont certaines cérémonies incluaient un masque de clown.

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